Mercredi 19 octobre 2011 à 21:53

Ce n'est peut-être pas un hasard si cet article tombe sur le numéro 13.

Oui. Non. J'en sais rien. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé d'arrêter ce blog. J'ai décidé, comme beaucoup, de migrer ailleurs.
Non pas que Cowblog me déçoive. C'est juste que je n'écris plus assez souvent pour qu'il vaille la peine de payer le premium. Je n'ai plus le temps d'écrire régulièrement. Alors j'ai décidé de m'en aller. Doucement. Sur la pointe des pieds. Je sors comme je suis entrée.

Ephémère et légère.

A bientôt. Peut-être.

(Pour ceux qui le voudrait je suis là maintenant : http://lesmotsdalyne.blogspot.com)

Dimanche 18 septembre 2011 à 12:42

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Dernier week-end avant la rentrée universitaire. Ce sera la deuxième pour moi, en première année toujours, en espérant que cette année se déroule mieux que l'année dernière. J'ai encore quelques doutes sur mon choix, mais je suppose que c'est normal et qu'avec le temps, ces doutes s'envoleront. Ca vaudrait mieux, disons. J'ai peur. Peur de l'échec. Peur que mon échec en médecine se transforme en échec en psychologie, qu'il me poursuive, qu'il me hante.
Oui, parce que la médecine me fait encore de l'oeil. Parfois je me dis que je n'ai pas tout fait pour réussir. J'aurais pu et j'aurais, peut-être, dû me réinscrire cette année et recommencer à zéro, pour tenter de m'approcher de mon rêve. Je ne sais pas... Ce qui m'a poussée à ne pas le faire, c'est cette foutue peur. De l'échec, évidemment. J'ai baissé les bras, oui, comme les lâches. Trop tôt, beaucoup trop tôt. J'ai laissé mon rêve filer vers les étoiles, sans essayer de tendre la main pour le retenir... Quoi qu'il en soit, je me suis dirigée vers mon plan B et j'espère que l'année prochaine, je pourrais vous dire que j'ai dompté l'échec, que la psychologie me passionne bien plus que la médecine, que j'entrerai en deuxième année confiante et sûre de moi, de mon choix et de mon avenir professionnel.

Ayant modifié mes disponibilités au travail pour les adapter à mon année scolaire, je ne travaille plus que le jeudi. Cette dernière semaine de 'vacances' était placée sous le signe du 'jenefaisrien' ou presque. J'en ai profité pour rentrer chez moi, en Valais,et rester un peu avec ma maman. Mercredi j'ai eu la joiiiiiiie de participer à un cours obligatoire de conduite. Oui parce qu'en Suisse, en étant jeune conducteur, nous avons un permis à l'essai pendant 3 ans. Années durant lesquelles presque aucun accident ne nous est autorisé sous peine de voir notre permis s'envoler. Et bien sûr, nous devons participer à deux cours obligatoires chers, trèèèèès chers, qui finalement ne nous apprennent pas grand chose. Voilà pour la petite histoire.

Pour profiter de mes ultimes moments de liberté, je suis sortie samedi soir avec une partie du groupe de copines que nous sommes. Un groupe de 6 filles toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. Mes meilleures amies, quoi. Nous sommes donc sorties en petit comité, à 3, boire un verre dans le seul bar plus ou moins branché de notre ville. Des discussions, des rires, etc. Une bonne soirée, comme toujours lorsque nous sommes ensemble.

Lundi 29 août 2011 à 19:11

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Je crois que je commence à regretter de ne pas avoir pris de vacances cet été. Bon, je ne vais pas me plaindre. Je suis partie 5 jours à Paris, à Pâques, avec mon Homme. C'était génial. J'y étais déjà allée quelques années plus tôt avec mes parents. Mais il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir à Paris, j'ai l'impression. Cette fois, en plus de la célèbre Tour Eiffel, des Champs-Elysées, de Notre-Dame, nous avons découvert d'autres quartiers, moins connus, moins touristiques, mais d'autant plus jolis, et surtout plus calmes et agréables à visiter. L'endroit qui m'a le plus charmé reste Versailles. C'était la première fois que je découvrais, admirais, contemplais ce paradis. Son château, ses jardins, son Grand Trianon, son Petit Trianon, ses fontaines et ses bassins. Il faisait un temps magnifique pour un mois d'avril, nous avons donc rejoint le Domaine de la Reine (Marie-Antoinette) à vélos. C'était comme traverser les siècles. C'est vrai que pour certains, ça n'est qu'un château, que des vestiges. Rien de plus. Mais pour moi, qui aime l'Histoire, et qui suis passionnée par l'Histoire de la France, c'était juste génial d'y être. De voir que le temps passe, mais qu'il n'efface pas tout. Qu'il reste des traces de ce qu'était hier. Et des traces magnifiques, à vous coupez le souffle. Tellement c'était grand, majestueux. Oui, voilà le mot qui résume le mieux Versailles (à mon avis) : Majestueux.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je raconte cela maintenant. Sûrement l'envie de vacances. C'est vrai, j'aurai bien aimé voir la mer cet été. Bronzer sur une plage, tranquille. Découvrir une nouvelle ville comme Barcelone l'été dernier. Ou un nouveau pays comme la Tunisie il y a 2 ans. Changer d'air histoire d'attaquer la rentrée académique la tête reposée. Mais voyons le bon côté de cet été sans vacances à la mer (ou ailleurs) : avec l'argent économisé cet été, l'année prochaine, je partirai plus longtemps ou plus loin. Oui, je me console comme je peux (surtout qu'il y a pire dans la vie que de ne pas partir en vacances l'été).

Mardi 16 août 2011 à 21:30

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C'est fou. Je m'étais promis que ce blog-ci, je le tiendrais à jour. Que j'écrirais souvent, du moins une fois par semaine. Et puis, voilà. Je n'ai pas tenu parole. Et pourtant, j'en aurai des choses à raconter, à écrire, à poser ici.

Depuis mon dernier article, il y a 6 mois, j'ai pris un tout autre chemin que celui que je me destinais à suivre. Suite aux résultats peu satisfaisants de mes examens, j'ai décidé d'arrêter mes études en médecine. Cette décision n'a pas été facile à prendre. De loin pas. Ca m'a fait mal, vraiment mal. Parce que depuis toute petite, je me voyais être, un jour, docteur. Sauver des vies, soigner, redonner espoir, mais aussi faire face à la mort, aux douleurs physiques et mentales,... C'était mon rêve. Le seul et l'unique. Et puis, bam, tout s'est écroulé. Trop vite. Beaucoup trop vite. Maintenant, je me suis faite à cette idée. Je ne serai jamais médecin. J'ai donc réfléchi, longtemps, très longtemps. N'ayant pas vraiment de plan B, j'ai dû chercher vers quoi me tourner... Ca n'a pas été facile non plus. Mais au final, je me suis inscrite en Psychologie, Faculté de Sciences sociales et politiques. Advienne que pourra, comme on dit.

Ne pouvant rester sans rien faire jusqu'en septembre, je travaille depuis le mois de mai dans un 'restaurant' d'une chaîne fast-food trèèèèèèèèèès connue. Ce n'est pas franchement un boulot de rêve, mais je gagne de l'argent et j'ai du temps libre. Ca m'a permis aussi de faire de jolies rencontres. De m'ouvrir aux autres, étant d'un naturel (ultra) timide.

Et puis, j'ai aussi pris la décision de déménager. J'ai quitté ma colocation (foireuse), tout comme notre autre colocataire suisse-allemand, avec qui j'ai gardé de très bons contacts (pour ma plus grande joie). Comme quoi, dans notre malheur, on a réussi à créer une jolie amitié. Qui durera, je l'espère, plus longtemps que certaines autres. J'habite donc depuis début juin avec mon Homme, qui a enfin fini son service militaire. Ce n'est pas non plus facile tous les jours de vivre en couple, question d'adaptation, mais après de longs mois de séparation forcée (merci l'armée suisse), être ensemble, vivre ensemble, c'est génial.

Voilà, dans les grandes lignes, les changements qui ont eu lieu depuis février. Mais c'est promis, je vais essayer d'être un peu plus régulière dans mes articles. Parce que, mine de rien, ça me fait toujours autant de bien d'écrire.

(Ah et aussi, j'ai réussi mon permis pratique de la voiture :) ).

Mardi 15 février 2011 à 15:13

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Un mois, plus même, que je n'ai plus écrit ici. Dire que je n'ai pas eu le temps serait mentir puisque je suis en vacances depuis deux semaines et demies. La flemme peut-être. Ou plutôt l'envie de profiter de chaques moments de liberté. Bref, quoi qu'il en soit, beaucoup de choses se sont passées depuis.

Il y a un peu plus d'un mois, le samedi 8 janvier 2011, après avoir passé une journée à étudier à la bibliothèque (pour changer, j'ai envie de dire), je suis rentrée chez moi. Je me suis assise devant un bon plat de tortellinis préparé par ma maman. Et là, d'un seul coup, je me suis sentie horriblement mal. J'étais incapable de tenir ma fourchette, encore moins de manger quoi que ce soit. Ni même de tenir ma tête droite. Le pire, je crois, c'était cette impression que je ne saurais vraiment décrire. C'était comme si mon coeur se déplaçait, comme s'il sautait dans ma poitrine. Mes parents, bien sûr, se sont affolés. D'autant plus, que lorsque ma tante, qui est infirmière, est arrivée, je ne sentais plus mon bras gauche. Ma mère, évidemment, n'a rien trouvé de plus rassurant à me dire que crise cardiaque. Merci maman. C'est donc aux Urgences que j'ai fini ma soirée. J'ai eu droit à des tas d'examens, dont un ECG et une prise de sang qui ont pu écarter l'embolie pulmonaire et la crise cardiaque. Juste une tachycardie sinusale. Rien de grave, si ce n'est le fait que mon coeur battait à 157, au lieu des 60 à 80 pulsations que nous sommes censés avoir en temps normal. Je suis sortie de là bourrée de médicaments qui m'ont rendue stone pendant plus d'une semaine. Sensation des plus désagréable quand on a encore des examens à travailler, des tonnes de matière à apprendre. Même si selon les médecins des Urgences, ce n'était rien de grave, mon médecin-traitant m'a envoyée chez un cardiologue. Autant vous dire que je me suis sentie conne quand je suis entrée dans la salle d'attente. J'étais entourée de personnes âgées qui semblaient très étonnées de voir quelqu'un de si jeune entrer. C'est vrai, qu'en règle générale, à 20 ans, les problèmes de coeur nous viennent principalement de l'amour, de nos désillusions et compagnie. On m'a donc découvert un souffle fonctionnel. Rien de grave; mon frère a le même problème depuis sa naissance, et 17 après, il est toujours en vie et n'a encore eu aucun désagrément suite à cela. Aux dires du cardiologue, beaucoup de jeunes en souffreraient sans jamais s'en rendre compte. Le seul soucis, c'est que pour se ''soigner'' (il n'est pas nécessaire de se soigner, car le souffle apparaît-disparaît selon les périodes de la vie plus ou moins stressantes auxquelles nous sommes confrontés), il faut COURIR une trentaine de minutes par jour. Or, je déteste plus que tout la course. Ironie, bonjour. Je ne m'y suis pas encore mise, mais promis à la rentrée, dans une semaine, je m'y mettrai... On ne peut pas uniquement faire ce que l'on aime dans la vie. Pas vrai ? 

Une dizaine de jours après cet incident, je passais mon premier examen. Et une semaine après celui-ci, le deuxième. Je n'arrive pas à savoir s'ils se sont bien passés ou non. Je préfère ne rien dire, je ne voudrais pas me faire de faux espoirs. Les résultats seront publiés dans la semaine...

Et puis, l'ambiance dans notre appartement n'a point changé depuis la dernière fois. Etant donné que je n'y suis allée que les jours avant mes examens, je n'ai pas été ''victime'' de l'irrespect de notre cher coloc. Il s'en est pris à R., notre troisième coloc. Une fête jusqu'à trois heures du mat, alors que R. commençait ses examens le lendemain, le four cassé, un troisième trou dans un mur, le meuble à chaussure cassé, des verres bisés. Le tout, dans un appartement complétement rénové avant qu'on emménage. Et le pire, je crois, c'est le fait que des amis à lui sont allés dormir dans nos chambres alors qu'on était absent et sans même nous avertir. Je ne sais pas, peut-être suis-je trop excessive, mais il me semble qu'une chambre est un lieu privé, intime. A vrai dire, ce qui m'irrite le plus, c'est le fait qu'on ne peut plus avoir confiance en lui, plus du tout. Il fait tout derrière notre dos et agit comme s'il était le roi et nous les sujets, comme s'il était le propriétaire du lieu et nous les femmes de ménage. Moi qui le prenait pour un ami, presque comme mon meilleur ami... Je suis déçue car j'ai découvert une facette de lui que je ne connaissais pas. Une facette qui me dégoûte. Une facette qui me blesse. Une facette qui, par dessus tout, détruit notre amitié.

Je terminerai sur une note un peu plus joyeuse. Dans quatre semaines et quatres jours, mon Homme en aura fini avec l'armée et la caserne. 19 mars, je t'attends avec impatience !

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