Alyne - Ephémère et légèrehttp://alyne.cowblog.frDes mots. Des émotions. Ephémères.CowblogfrWed, 19 Oct 2011 21:53:41 +0200180http://alyne.cowblog.fr/13-3145255.html13.Ce n'est peut-être pas un hasard si cet article tombe sur le numéro 13.

Oui. Non. J'en sais rien. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé d'arrêter ce blog. J'ai décidé, comme beaucoup, de migrer ailleurs.
Non pas que Cowblog me déçoive. C'est juste que je n'écris plus assez souvent pour qu'il vaille la peine de payer le premium. Je n'ai plus le temps d'écrire régulièrement. Alors j'ai décidé de m'en aller. Doucement. Sur la pointe des pieds. Je sors comme je suis entrée.

Ephémère et légère.

A bientôt. Peut-être.

(Pour ceux qui le voudrait je suis là maintenant : http://lesmotsdalyne.blogspot.com)
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3145255.htmlWed, 19 Oct 2011 21:53:00 +0200http://alyne.cowblog.fr/13-3145255.html
http://alyne.cowblog.fr/12-3138239.html12.

Dernier week-end avant la rentrée universitaire. Ce sera la deuxième pour moi, en première année toujours, en espérant que cette année se déroule mieux que l'année dernière. J'ai encore quelques doutes sur mon choix, mais je suppose que c'est normal et qu'avec le temps, ces doutes s'envoleront. Ca vaudrait mieux, disons. J'ai peur. Peur de l'échec. Peur que mon échec en médecine se transforme en échec en psychologie, qu'il me poursuive, qu'il me hante.
Oui, parce que la médecine me fait encore de l'oeil. Parfois je me dis que je n'ai pas tout fait pour réussir. J'aurais pu et j'aurais, peut-être, dû me réinscrire cette année et recommencer à zéro, pour tenter de m'approcher de mon rêve. Je ne sais pas... Ce qui m'a poussée à ne pas le faire, c'est cette foutue peur. De l'échec, évidemment. J'ai baissé les bras, oui, comme les lâches. Trop tôt, beaucoup trop tôt. J'ai laissé mon rêve filer vers les étoiles, sans essayer de tendre la main pour le retenir... Quoi qu'il en soit, je me suis dirigée vers mon plan B et j'espère que l'année prochaine, je pourrais vous dire que j'ai dompté l'échec, que la psychologie me passionne bien plus que la médecine, que j'entrerai en deuxième année confiante et sûre de moi, de mon choix et de mon avenir professionnel.

Ayant modifié mes disponibilités au travail pour les adapter à mon année scolaire, je ne travaille plus que le jeudi. Cette dernière semaine de 'vacances' était placée sous le signe du 'jenefaisrien' ou presque. J'en ai profité pour rentrer chez moi, en Valais,et rester un peu avec ma maman. Mercredi j'ai eu la joiiiiiiie de participer à un cours obligatoire de conduite. Oui parce qu'en Suisse, en étant jeune conducteur, nous avons un permis à l'essai pendant 3 ans. Années durant lesquelles presque aucun accident ne nous est autorisé sous peine de voir notre permis s'envoler. Et bien sûr, nous devons participer à deux cours obligatoires chers, trèèèèès chers, qui finalement ne nous apprennent pas grand chose. Voilà pour la petite histoire.

Pour profiter de mes ultimes moments de liberté, je suis sortie samedi soir avec une partie du groupe de copines que nous sommes. Un groupe de 6 filles toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. Mes meilleures amies, quoi. Nous sommes donc sorties en petit comité, à 3, boire un verre dans le seul bar plus ou moins branché de notre ville. Des discussions, des rires, etc. Une bonne soirée, comme toujours lorsque nous sommes ensemble.
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3138239.htmlSun, 18 Sep 2011 12:42:00 +0200http://alyne.cowblog.fr/12-3138239.html
http://alyne.cowblog.fr/11-3133396.html11.
Je crois que je commence à regretter de ne pas avoir pris de vacances cet été. Bon, je ne vais pas me plaindre. Je suis partie 5 jours à Paris, à Pâques, avec mon Homme. C'était génial. J'y étais déjà allée quelques années plus tôt avec mes parents. Mais il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir à Paris, j'ai l'impression. Cette fois, en plus de la célèbre Tour Eiffel, des Champs-Elysées, de Notre-Dame, nous avons découvert d'autres quartiers, moins connus, moins touristiques, mais d'autant plus jolis, et surtout plus calmes et agréables à visiter. L'endroit qui m'a le plus charmé reste Versailles. C'était la première fois que je découvrais, admirais, contemplais ce paradis. Son château, ses jardins, son Grand Trianon, son Petit Trianon, ses fontaines et ses bassins. Il faisait un temps magnifique pour un mois d'avril, nous avons donc rejoint le Domaine de la Reine (Marie-Antoinette) à vélos. C'était comme traverser les siècles. C'est vrai que pour certains, ça n'est qu'un château, que des vestiges. Rien de plus. Mais pour moi, qui aime l'Histoire, et qui suis passionnée par l'Histoire de la France, c'était juste génial d'y être. De voir que le temps passe, mais qu'il n'efface pas tout. Qu'il reste des traces de ce qu'était hier. Et des traces magnifiques, à vous coupez le souffle. Tellement c'était grand, majestueux. Oui, voilà le mot qui résume le mieux Versailles (à mon avis) : Majestueux.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je raconte cela maintenant. Sûrement l'envie de vacances. C'est vrai, j'aurai bien aimé voir la mer cet été. Bronzer sur une plage, tranquille. Découvrir une nouvelle ville comme Barcelone l'été dernier. Ou un nouveau pays comme la Tunisie il y a 2 ans. Changer d'air histoire d'attaquer la rentrée académique la tête reposée. Mais voyons le bon côté de cet été sans vacances à la mer (ou ailleurs) : avec l'argent économisé cet été, l'année prochaine, je partirai plus longtemps ou plus loin. Oui, je me console comme je peux (surtout qu'il y a pire dans la vie que de ne pas partir en vacances l'été).
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3133396.htmlMon, 29 Aug 2011 19:11:00 +0200http://alyne.cowblog.fr/11-3133396.html
http://alyne.cowblog.fr/10-3130817.html10.

C'est fou. Je m'étais promis que ce blog-ci, je le tiendrais à jour. Que j'écrirais souvent, du moins une fois par semaine. Et puis, voilà. Je n'ai pas tenu parole. Et pourtant, j'en aurai des choses à raconter, à écrire, à poser ici.

Depuis mon dernier article, il y a 6 mois, j'ai pris un tout autre chemin que celui que je me destinais à suivre. Suite aux résultats peu satisfaisants de mes examens, j'ai décidé d'arrêter mes études en médecine. Cette décision n'a pas été facile à prendre. De loin pas. Ca m'a fait mal, vraiment mal. Parce que depuis toute petite, je me voyais être, un jour, docteur. Sauver des vies, soigner, redonner espoir, mais aussi faire face à la mort, aux douleurs physiques et mentales,... C'était mon rêve. Le seul et l'unique. Et puis, bam, tout s'est écroulé. Trop vite. Beaucoup trop vite. Maintenant, je me suis faite à cette idée. Je ne serai jamais médecin. J'ai donc réfléchi, longtemps, très longtemps. N'ayant pas vraiment de plan B, j'ai dû chercher vers quoi me tourner... Ca n'a pas été facile non plus. Mais au final, je me suis inscrite en Psychologie, Faculté de Sciences sociales et politiques. Advienne que pourra, comme on dit.

Ne pouvant rester sans rien faire jusqu'en septembre, je travaille depuis le mois de mai dans un 'restaurant' d'une chaîne fast-food trèèèèèèèèèès connue. Ce n'est pas franchement un boulot de rêve, mais je gagne de l'argent et j'ai du temps libre. Ca m'a permis aussi de faire de jolies rencontres. De m'ouvrir aux autres, étant d'un naturel (ultra) timide.

Et puis, j'ai aussi pris la décision de déménager. J'ai quitté ma colocation (foireuse), tout comme notre autre colocataire suisse-allemand, avec qui j'ai gardé de très bons contacts (pour ma plus grande joie). Comme quoi, dans notre malheur, on a réussi à créer une jolie amitié. Qui durera, je l'espère, plus longtemps que certaines autres. J'habite donc depuis début juin avec mon Homme, qui a enfin fini son service militaire. Ce n'est pas non plus facile tous les jours de vivre en couple, question d'adaptation, mais après de longs mois de séparation forcée (merci l'armée suisse), être ensemble, vivre ensemble, c'est génial.

Voilà, dans les grandes lignes, les changements qui ont eu lieu depuis février. Mais c'est promis, je vais essayer d'être un peu plus régulière dans mes articles. Parce que, mine de rien, ça me fait toujours autant de bien d'écrire.

(Ah et aussi, j'ai réussi mon permis pratique de la voiture :) ).

]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3130817.htmlTue, 16 Aug 2011 21:30:00 +0200http://alyne.cowblog.fr/10-3130817.html
http://alyne.cowblog.fr/9-3086712.html9.http://alyne.cowblog.fr/images/029.jpg
Un mois, plus même, que je n'ai plus écrit ici. Dire que je n'ai pas eu le temps serait mentir puisque je suis en vacances depuis deux semaines et demies. La flemme peut-être. Ou plutôt l'envie de profiter de chaques moments de liberté. Bref, quoi qu'il en soit, beaucoup de choses se sont passées depuis.

Il y a un peu plus d'un mois, le samedi 8 janvier 2011, après avoir passé une journée à étudier à la bibliothèque (pour changer, j'ai envie de dire), je suis rentrée chez moi. Je me suis assise devant un bon plat de tortellinis préparé par ma maman. Et là, d'un seul coup, je me suis sentie horriblement mal. J'étais incapable de tenir ma fourchette, encore moins de manger quoi que ce soit. Ni même de tenir ma tête droite. Le pire, je crois, c'était cette impression que je ne saurais vraiment décrire. C'était comme si mon coeur se déplaçait, comme s'il sautait dans ma poitrine. Mes parents, bien sûr, se sont affolés. D'autant plus, que lorsque ma tante, qui est infirmière, est arrivée, je ne sentais plus mon bras gauche. Ma mère, évidemment, n'a rien trouvé de plus rassurant à me dire que crise cardiaque. Merci maman. C'est donc aux Urgences que j'ai fini ma soirée. J'ai eu droit à des tas d'examens, dont un ECG et une prise de sang qui ont pu écarter l'embolie pulmonaire et la crise cardiaque. Juste une tachycardie sinusale. Rien de grave, si ce n'est le fait que mon coeur battait à 157, au lieu des 60 à 80 pulsations que nous sommes censés avoir en temps normal. Je suis sortie de là bourrée de médicaments qui m'ont rendue stone pendant plus d'une semaine. Sensation des plus désagréable quand on a encore des examens à travailler, des tonnes de matière à apprendre. Même si selon les médecins des Urgences, ce n'était rien de grave, mon médecin-traitant m'a envoyée chez un cardiologue. Autant vous dire que je me suis sentie conne quand je suis entrée dans la salle d'attente. J'étais entourée de personnes âgées qui semblaient très étonnées de voir quelqu'un de si jeune entrer. C'est vrai, qu'en règle générale, à 20 ans, les problèmes de coeur nous viennent principalement de l'amour, de nos désillusions et compagnie. On m'a donc découvert un souffle fonctionnel. Rien de grave; mon frère a le même problème depuis sa naissance, et 17 après, il est toujours en vie et n'a encore eu aucun désagrément suite à cela. Aux dires du cardiologue, beaucoup de jeunes en souffreraient sans jamais s'en rendre compte. Le seul soucis, c'est que pour se ''soigner'' (il n'est pas nécessaire de se soigner, car le souffle apparaît-disparaît selon les périodes de la vie plus ou moins stressantes auxquelles nous sommes confrontés), il faut COURIR une trentaine de minutes par jour. Or, je déteste plus que tout la course. Ironie, bonjour. Je ne m'y suis pas encore mise, mais promis à la rentrée, dans une semaine, je m'y mettrai... On ne peut pas uniquement faire ce que l'on aime dans la vie. Pas vrai ? 

Une dizaine de jours après cet incident, je passais mon premier examen. Et une semaine après celui-ci, le deuxième. Je n'arrive pas à savoir s'ils se sont bien passés ou non. Je préfère ne rien dire, je ne voudrais pas me faire de faux espoirs. Les résultats seront publiés dans la semaine...

Et puis, l'ambiance dans notre appartement n'a point changé depuis la dernière fois. Etant donné que je n'y suis allée que les jours avant mes examens, je n'ai pas été ''victime'' de l'irrespect de notre cher coloc. Il s'en est pris à R., notre troisième coloc. Une fête jusqu'à trois heures du mat, alors que R. commençait ses examens le lendemain, le four cassé, un troisième trou dans un mur, le meuble à chaussure cassé, des verres bisés. Le tout, dans un appartement complétement rénové avant qu'on emménage. Et le pire, je crois, c'est le fait que des amis à lui sont allés dormir dans nos chambres alors qu'on était absent et sans même nous avertir. Je ne sais pas, peut-être suis-je trop excessive, mais il me semble qu'une chambre est un lieu privé, intime. A vrai dire, ce qui m'irrite le plus, c'est le fait qu'on ne peut plus avoir confiance en lui, plus du tout. Il fait tout derrière notre dos et agit comme s'il était le roi et nous les sujets, comme s'il était le propriétaire du lieu et nous les femmes de ménage. Moi qui le prenait pour un ami, presque comme mon meilleur ami... Je suis déçue car j'ai découvert une facette de lui que je ne connaissais pas. Une facette qui me dégoûte. Une facette qui me blesse. Une facette qui, par dessus tout, détruit notre amitié.

Je terminerai sur une note un peu plus joyeuse. Dans quatre semaines et quatres jours, mon Homme en aura fini avec l'armée et la caserne. 19 mars, je t'attends avec impatience !]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3086712.htmlTue, 15 Feb 2011 15:13:00 +0100http://alyne.cowblog.fr/9-3086712.html
http://alyne.cowblog.fr/8-3075693.html8.

Je passe en coup de vent. Juste pour vous souhaiter une bonne année 2011. En espérant qu'elle soit à la hauteur de vos envies, de vos espérances et de vos désirs.

Les révisions pour les examens du 19 et du 27 me prennent tout mon temps.Il faut ce qu'il faut. Tenter le tout pour le tout, comme on dit. Mes journées, je les passe à la bibliothèque entourée de livres, de feuilles. Parfois de mon Homme, qui est encore en vacances. Un petit pincement, un grand même, au coeur car j'aurais voulu partager tous les moments de ses vacances avec lui. Mais bon, je m'y suis faite. Et puis, il ne lui reste plus que deux mois à la caserne. Deux petits mois avant de l'avoir près de moi, comme avant.

Je reviendrai après mes examens, dans trois semaines. Pour un article digne de ce nom.
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3075693.htmlThu, 06 Jan 2011 19:47:00 +0100http://alyne.cowblog.fr/8-3075693.html
http://alyne.cowblog.fr/7-3066469.html7.http://alyne.cowblog.fr/images/Sanstitre1.jpg
Le temps passe décidemment bien trop vite. Ou alors, c'est moi qui ne sais pas (plus ?) le gérer. Je ne sais pas. Tout comme je ne sais (toujours) pas si je vais continuer ces études de médecine. Le doute s'est installé pour de bon cette fois. Et je crois qu'il ne me quittera pas d'aussi tôt. Je pense continuellement à ça, à ce que je pourrais bien faire si j'arrêtais. Bon, remarquez, je n'aurai peut-être pas le choix; l'échec de janvier me sourit à pleines dents. Non. Vraiment. Je suis presque sûre que je vais échouer. Je ne vois pas comment le contraire serait possible. J'ai peur. Peur de l'échec, peur de me présenter aux examens sans avoir revu la moitié de la matière. Parce que, revoir l'entier relève de l'impossible. Trop, c'est trop. Et puis, j'en ai marre. Marre de ne plus avoir de temps pour moi, marre d'avoir mal au ventre à cause du stress, marre de pleurer à cause de la peur, marre de passer des heures et des heures à bosser, marre de rester assise sur cette chaise de 13h à 00h, marre de ne sortir de ma chambre uniquement pour aller en cours. J'en ai marre de tout, je crois. A quoi bon s'investir autant alors que l'échec est évident ? Je n'ai pas, plus de réponse. Oui, peut-être, pour réaliser mon rêve. Oui, mais. Je suis arrivée à un point où je ne suis même plus sûre de vouloir devenir médecin. Je ne suis plus sûre de rien. Si, peut-être d'une chose, je n'ai plus la force de continuer ainsi, d'être celle que je suis devenue depuis quelques semaines. Avoir autant peur, pleurer aussi souvent, tous les soirs, douter de tout... Ca n'est pas moi.

Noël approche. Même cette perspective de fêtes en famille, de cadeaux, de joie, de bonheur ne me réjouit pas plus que ça. Enfin, c'est faux. Je me réjouis de me retrouver autour de cette table avec ma famille, de pouvoir profiter d'eux et de mon Homme qui quittera l'armée pour deux semaines de vacances. Sauf que. Oui, il y a un mais. Après les fêtes, les examens seront là. Bien présents, bien réels. Et ça, je ne m'en réjouis pas. Le 19 et le 27 janvier. Ma vie s'arrêtera du 26 décembre au 27 janvier. Ma nouvelle maison sera la bibliothèque. Mais là encore, je me demande : A quoi bon travailler ? A quoi bon tout donner, me priver des moments durant lesquels je pourrais être avec mon Homme et profiter de lui avant qu'il retourne en caserne... Je ne suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle.

Dimanche, j'ai fait mon premier sapin de Noël. Le mien, à moi, à l'appartement, même si l'ambiance est toujours nuageuse, voire orageuse. Une semaine sans que personne ne s'adresse la parole. Tout ça parce qu'on a demandé à pouvoir être au calme après 22 heures. Ce qui est normal, je trouve. Pas pour tout le monde apparement. Quoi qu'il en soit, ma décision est prise. La seule chose dont je suis sûre en ce moment, la seule décision que j'ai été capable de prendre depuis que tous ces doutes se sont installés : je m'en vais. Je suis à la recherche d'un appartement. Pour mon Homme et moi, à vrai dire. Pour prendre un nouveau départ en septembre prochain. En médecine ou non. En lettres, possible. En soins infirmiers ou en ergothérapie me paraît plus plausible. Un nouveau départ. Lointain, certes...]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3066469.htmlMon, 06 Dec 2010 21:26:00 +0100http://alyne.cowblog.fr/7-3066469.html
http://alyne.cowblog.fr/6-3059735.html6.http://alyne.cowblog.fr/images/DSCN1200SM.jpgLe premier module touche à sa fin. Cette semaine est la dernière. Et après ça, le plus dur sera derrière nous. Selon les propos de nos parrains, les troisièmes. A mon avis, ils semblent oublier, en nous le disant, que l'examen de ce module ne se déroulera qu'en janvier et que, donc, le plus dur reste à venir. Mais. On s'accroche. Je m'accroche. Même si j'ai hâte de passer à autre chose, de finir ce module et de ne plus l'ouvrir pendant quelques semaines. Avant Noël, parce qu'après, il faudra s'y remettre sérieusement pour essayer de gagner une place parmi tout ce petit monde.

A l'appartement, l'ambiance change gentillement. Les avoir prévenu que je risquais de partir si ça ne changeait pas les a certainement fait réfléchir. Je ne sais pas. Mais quoi qu'il en soit, je m'y sens mieux. Et on passe de supers moments, des fous-rires, des conneries, des films en soirée, de discussions couchés sur le sol de nos chambres. C'est bien. Et surtout, ça fait du bien. De voir qu'on ne gâche rien, qu'on ne gâche pas cette forte amitié. C'est beau.


Ce week-end, samedi, j'avais rendez-vous avec les copines pour un petit chocolat chaud sur une terrasse de notre ville. Discussions, rires, projets de sorties. Mais nous avons surtout écouté les déboires de famille de celle que je considère comme ma soeur, ma meilleure amie quoi. Sa mère... Un monstre, j'aurais envie de dire. Si vous saviez. Je suis dégoûtée rien que d'y repenser. Le pire, c'est de ne rien pouvoir faire. De ne rien pouvoir changer, de ne rien pouvoir dire. Parce que, même si je le voudrais, je me verrais mal dire ce que je pense à cette femme. Alors, je me contente d'aider ma meilleure amie comme je peux, de l'écouter, de lui dire que je l'aime et que je suis là. Je reste à ma place, non sans peine...]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3059735.htmlMon, 15 Nov 2010 19:39:00 +0100http://alyne.cowblog.fr/6-3059735.html
http://alyne.cowblog.fr/5-3054449.html5.

Oui. J'ai mis du temps à écrire un nouvel article. Plus d'un mois. Ce n'est pas l'envie qui m'a manqué, cette fois. Mais le temps. Les cours à l'université me prennent beaucoup de temps. Trop à mon goût. Evidemment, je le savais avant même d'y mettre les pieds. Avec toutes les personnes qui me répétaient sans cesse : "Oulala médecine, c'est pas facile". Et ce continuel blabla sur les études de médecine. Comme si je ne le savais pas. Comme si je n'étais pas consciente de la difficulté. De la compétition, de la sélection. 120 sur 550 seront pris. C'est peu, très peu. Alors oui, je sais. J'en suis consciente. Médecine, ça ressemble à tout, sauf à des vacances. C'est dur, oui. Vraiment dur. D'ailleurs, j'ai souvent pensé à abandonner. Oui, déjà, après un peu plus d'un mois, j'y ai pensé. Et puis, je me suis dit que ça ne me coutait rien d'essayer, de tout donner pour essayer d'être parmi ces 120. Et puis, qui ne tente rien n'a rien. Alors oui, c'est vrai, ça me prend du temps, beaucoup de temps et d'énergie.

La vie à l'appartement me prend aussi beaucoup d'énerige. Cette cohabitation n'a pas vraiment pris la tournure que j'espérais. A vrai dire, c'est dur d'être la seule fille et de vivre avec des mecs qui ne pensent qu'à jouer à des jeux ridicules, à hurler, à inviter des gens, à rentrer au beau milieu de la nuit, ivres et à réveiller l'immeuble entier. Je n'ai rien contre le fait d'inviter des amis, de passer un moment sympa tous à l'appartement, de boire un peu, raisonnablement. C'est juste qu'ils font ces choses sans penser aux autres, sans aucun respect.  Il y a des limites à ne pas dépasser, selon moi.  Et puis, je ne parle pas du ménage ou de leur vaiselle qui traîne la moitié de la semaine dans l'évier. Parfois, j'ai l'impression d'être leur femme de ménage, la bonne. Etre la seule fille n'est pas facile. Je crois que je n'ai pas réussi à trouver ma place, à m'imposer. Et puis, je déteste les conflits alors je ne dis rien. Jusqu'au jour où je finirai pas tout crier. Ou par partir. Oui, sûrment que j'irai m'installer ailleurs. D'ici avril, quand mon Homme sera de retour de l'armée. M'installer avec lui, voilà tout ce que j'attends pour l'instant. Ce à quoi je m'accroche. Il me manque tellement. C'est dur, presque aussi dur que les études de médecine. Alors je m'accroche à cette perspective. Peu importe si elle se réalise ou pas, mais c'est mon espoir, ma motivation pour l'instant.
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3054449.htmlSun, 31 Oct 2010 20:38:00 +0100http://alyne.cowblog.fr/5-3054449.html
http://alyne.cowblog.fr/4-3039388.html4.

Un petit air de vacances qui flotte encore dans la chambre. Plus pour longtemps, malheureusement. Demain, il y a l'accueil à l'université et puis mardi, le début de l'enfer. J'exagère un peu, peut-être. Et puis, j'aurai pu choisir quelque chose d'autre. Mais non. La médecine m'attend. Mon lit aussi. Un article suivra. Demain, ce week-end ou lundi. Pour l'instant, je laisse quelques photos de mon été s'incruster. Encore un peu. Comme si ça pouvait changer quelque chose. Comme si ...
]]>
http://alyne.cowblog.fr/commentaires-3039388.htmlThu, 16 Sep 2010 22:51:00 +0200http://alyne.cowblog.fr/4-3039388.html