Jeudi 6 janvier 2011 à 19:47

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Je passe en coup de vent. Juste pour vous souhaiter une bonne année 2011. En espérant qu'elle soit à la hauteur de vos envies, de vos espérances et de vos désirs.

Les révisions pour les examens du 19 et du 27 me prennent tout mon temps.Il faut ce qu'il faut. Tenter le tout pour le tout, comme on dit. Mes journées, je les passe à la bibliothèque entourée de livres, de feuilles. Parfois de mon Homme, qui est encore en vacances. Un petit pincement, un grand même, au coeur car j'aurais voulu partager tous les moments de ses vacances avec lui. Mais bon, je m'y suis faite. Et puis, il ne lui reste plus que deux mois à la caserne. Deux petits mois avant de l'avoir près de moi, comme avant.

Je reviendrai après mes examens, dans trois semaines. Pour un article digne de ce nom.

Lundi 6 décembre 2010 à 21:26

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Le temps passe décidemment bien trop vite. Ou alors, c'est moi qui ne sais pas (plus ?) le gérer. Je ne sais pas. Tout comme je ne sais (toujours) pas si je vais continuer ces études de médecine. Le doute s'est installé pour de bon cette fois. Et je crois qu'il ne me quittera pas d'aussi tôt. Je pense continuellement à ça, à ce que je pourrais bien faire si j'arrêtais. Bon, remarquez, je n'aurai peut-être pas le choix; l'échec de janvier me sourit à pleines dents. Non. Vraiment. Je suis presque sûre que je vais échouer. Je ne vois pas comment le contraire serait possible. J'ai peur. Peur de l'échec, peur de me présenter aux examens sans avoir revu la moitié de la matière. Parce que, revoir l'entier relève de l'impossible. Trop, c'est trop. Et puis, j'en ai marre. Marre de ne plus avoir de temps pour moi, marre d'avoir mal au ventre à cause du stress, marre de pleurer à cause de la peur, marre de passer des heures et des heures à bosser, marre de rester assise sur cette chaise de 13h à 00h, marre de ne sortir de ma chambre uniquement pour aller en cours. J'en ai marre de tout, je crois. A quoi bon s'investir autant alors que l'échec est évident ? Je n'ai pas, plus de réponse. Oui, peut-être, pour réaliser mon rêve. Oui, mais. Je suis arrivée à un point où je ne suis même plus sûre de vouloir devenir médecin. Je ne suis plus sûre de rien. Si, peut-être d'une chose, je n'ai plus la force de continuer ainsi, d'être celle que je suis devenue depuis quelques semaines. Avoir autant peur, pleurer aussi souvent, tous les soirs, douter de tout... Ca n'est pas moi.

Noël approche. Même cette perspective de fêtes en famille, de cadeaux, de joie, de bonheur ne me réjouit pas plus que ça. Enfin, c'est faux. Je me réjouis de me retrouver autour de cette table avec ma famille, de pouvoir profiter d'eux et de mon Homme qui quittera l'armée pour deux semaines de vacances. Sauf que. Oui, il y a un mais. Après les fêtes, les examens seront là. Bien présents, bien réels. Et ça, je ne m'en réjouis pas. Le 19 et le 27 janvier. Ma vie s'arrêtera du 26 décembre au 27 janvier. Ma nouvelle maison sera la bibliothèque. Mais là encore, je me demande : A quoi bon travailler ? A quoi bon tout donner, me priver des moments durant lesquels je pourrais être avec mon Homme et profiter de lui avant qu'il retourne en caserne... Je ne suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle.

Dimanche, j'ai fait mon premier sapin de Noël. Le mien, à moi, à l'appartement, même si l'ambiance est toujours nuageuse, voire orageuse. Une semaine sans que personne ne s'adresse la parole. Tout ça parce qu'on a demandé à pouvoir être au calme après 22 heures. Ce qui est normal, je trouve. Pas pour tout le monde apparement. Quoi qu'il en soit, ma décision est prise. La seule chose dont je suis sûre en ce moment, la seule décision que j'ai été capable de prendre depuis que tous ces doutes se sont installés : je m'en vais. Je suis à la recherche d'un appartement. Pour mon Homme et moi, à vrai dire. Pour prendre un nouveau départ en septembre prochain. En médecine ou non. En lettres, possible. En soins infirmiers ou en ergothérapie me paraît plus plausible. Un nouveau départ. Lointain, certes...

Lundi 15 novembre 2010 à 19:39

http://alyne.cowblog.fr/images/DSCN1200SM.jpgLe premier module touche à sa fin. Cette semaine est la dernière. Et après ça, le plus dur sera derrière nous. Selon les propos de nos parrains, les troisièmes. A mon avis, ils semblent oublier, en nous le disant, que l'examen de ce module ne se déroulera qu'en janvier et que, donc, le plus dur reste à venir. Mais. On s'accroche. Je m'accroche. Même si j'ai hâte de passer à autre chose, de finir ce module et de ne plus l'ouvrir pendant quelques semaines. Avant Noël, parce qu'après, il faudra s'y remettre sérieusement pour essayer de gagner une place parmi tout ce petit monde.

A l'appartement, l'ambiance change gentillement. Les avoir prévenu que je risquais de partir si ça ne changeait pas les a certainement fait réfléchir. Je ne sais pas. Mais quoi qu'il en soit, je m'y sens mieux. Et on passe de supers moments, des fous-rires, des conneries, des films en soirée, de discussions couchés sur le sol de nos chambres. C'est bien. Et surtout, ça fait du bien. De voir qu'on ne gâche rien, qu'on ne gâche pas cette forte amitié. C'est beau.


Ce week-end, samedi, j'avais rendez-vous avec les copines pour un petit chocolat chaud sur une terrasse de notre ville. Discussions, rires, projets de sorties. Mais nous avons surtout écouté les déboires de famille de celle que je considère comme ma soeur, ma meilleure amie quoi. Sa mère... Un monstre, j'aurais envie de dire. Si vous saviez. Je suis dégoûtée rien que d'y repenser. Le pire, c'est de ne rien pouvoir faire. De ne rien pouvoir changer, de ne rien pouvoir dire. Parce que, même si je le voudrais, je me verrais mal dire ce que je pense à cette femme. Alors, je me contente d'aider ma meilleure amie comme je peux, de l'écouter, de lui dire que je l'aime et que je suis là. Je reste à ma place, non sans peine...

Dimanche 31 octobre 2010 à 20:38

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Oui. J'ai mis du temps à écrire un nouvel article. Plus d'un mois. Ce n'est pas l'envie qui m'a manqué, cette fois. Mais le temps. Les cours à l'université me prennent beaucoup de temps. Trop à mon goût. Evidemment, je le savais avant même d'y mettre les pieds. Avec toutes les personnes qui me répétaient sans cesse : "Oulala médecine, c'est pas facile". Et ce continuel blabla sur les études de médecine. Comme si je ne le savais pas. Comme si je n'étais pas consciente de la difficulté. De la compétition, de la sélection. 120 sur 550 seront pris. C'est peu, très peu. Alors oui, je sais. J'en suis consciente. Médecine, ça ressemble à tout, sauf à des vacances. C'est dur, oui. Vraiment dur. D'ailleurs, j'ai souvent pensé à abandonner. Oui, déjà, après un peu plus d'un mois, j'y ai pensé. Et puis, je me suis dit que ça ne me coutait rien d'essayer, de tout donner pour essayer d'être parmi ces 120. Et puis, qui ne tente rien n'a rien. Alors oui, c'est vrai, ça me prend du temps, beaucoup de temps et d'énergie.

La vie à l'appartement me prend aussi beaucoup d'énerige. Cette cohabitation n'a pas vraiment pris la tournure que j'espérais. A vrai dire, c'est dur d'être la seule fille et de vivre avec des mecs qui ne pensent qu'à jouer à des jeux ridicules, à hurler, à inviter des gens, à rentrer au beau milieu de la nuit, ivres et à réveiller l'immeuble entier. Je n'ai rien contre le fait d'inviter des amis, de passer un moment sympa tous à l'appartement, de boire un peu, raisonnablement. C'est juste qu'ils font ces choses sans penser aux autres, sans aucun respect.  Il y a des limites à ne pas dépasser, selon moi.  Et puis, je ne parle pas du ménage ou de leur vaiselle qui traîne la moitié de la semaine dans l'évier. Parfois, j'ai l'impression d'être leur femme de ménage, la bonne. Etre la seule fille n'est pas facile. Je crois que je n'ai pas réussi à trouver ma place, à m'imposer. Et puis, je déteste les conflits alors je ne dis rien. Jusqu'au jour où je finirai pas tout crier. Ou par partir. Oui, sûrment que j'irai m'installer ailleurs. D'ici avril, quand mon Homme sera de retour de l'armée. M'installer avec lui, voilà tout ce que j'attends pour l'instant. Ce à quoi je m'accroche. Il me manque tellement. C'est dur, presque aussi dur que les études de médecine. Alors je m'accroche à cette perspective. Peu importe si elle se réalise ou pas, mais c'est mon espoir, ma motivation pour l'instant.

Jeudi 16 septembre 2010 à 22:51

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Un petit air de vacances qui flotte encore dans la chambre. Plus pour longtemps, malheureusement. Demain, il y a l'accueil à l'université et puis mardi, le début de l'enfer. J'exagère un peu, peut-être. Et puis, j'aurai pu choisir quelque chose d'autre. Mais non. La médecine m'attend. Mon lit aussi. Un article suivra. Demain, ce week-end ou lundi. Pour l'instant, je laisse quelques photos de mon été s'incruster. Encore un peu. Comme si ça pouvait changer quelque chose. Comme si ...

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