Dimanche 31 octobre 2010 à 20:38
Oui. J'ai mis du temps à écrire un nouvel article. Plus d'un mois. Ce n'est pas l'envie qui m'a manqué, cette fois. Mais le temps. Les cours à l'université me prennent beaucoup de temps. Trop à mon goût. Evidemment, je le savais avant même d'y mettre les pieds. Avec toutes les personnes qui me répétaient sans cesse : "Oulala médecine, c'est pas facile". Et ce continuel blabla sur les études de médecine. Comme si je ne le savais pas. Comme si je n'étais pas consciente de la difficulté. De la compétition, de la sélection. 120 sur 550 seront pris. C'est peu, très peu. Alors oui, je sais. J'en suis consciente. Médecine, ça ressemble à tout, sauf à des vacances. C'est dur, oui. Vraiment dur. D'ailleurs, j'ai souvent pensé à abandonner. Oui, déjà, après un peu plus d'un mois, j'y ai pensé. Et puis, je me suis dit que ça ne me coutait rien d'essayer, de tout donner pour essayer d'être parmi ces 120. Et puis, qui ne tente rien n'a rien. Alors oui, c'est vrai, ça me prend du temps, beaucoup de temps et d'énergie.
La vie à l'appartement me prend aussi beaucoup d'énerige. Cette cohabitation n'a pas vraiment pris la tournure que j'espérais. A vrai dire, c'est dur d'être la seule fille et de vivre avec des mecs qui ne pensent qu'à jouer à des jeux ridicules, à hurler, à inviter des gens, à rentrer au beau milieu de la nuit, ivres et à réveiller l'immeuble entier. Je n'ai rien contre le fait d'inviter des amis, de passer un moment sympa tous à l'appartement, de boire un peu, raisonnablement. C'est juste qu'ils font ces choses sans penser aux autres, sans aucun respect. Il y a des limites à ne pas dépasser, selon moi. Et puis, je ne parle pas du ménage ou de leur vaiselle qui traîne la moitié de la semaine dans l'évier. Parfois, j'ai l'impression d'être leur femme de ménage, la bonne. Etre la seule fille n'est pas facile. Je crois que je n'ai pas réussi à trouver ma place, à m'imposer. Et puis, je déteste les conflits alors je ne dis rien. Jusqu'au jour où je finirai pas tout crier. Ou par partir. Oui, sûrment que j'irai m'installer ailleurs. D'ici avril, quand mon Homme sera de retour de l'armée. M'installer avec lui, voilà tout ce que j'attends pour l'instant. Ce à quoi je m'accroche. Il me manque tellement. C'est dur, presque aussi dur que les études de médecine. Alors je m'accroche à cette perspective. Peu importe si elle se réalise ou pas, mais c'est mon espoir, ma motivation pour l'instant.