Dernier week-end avant la rentrée universitaire. Ce sera la deuxième pour moi, en première année toujours, en espérant que cette année se déroule mieux que l'année dernière. J'ai encore quelques doutes sur mon choix, mais je suppose que c'est normal et qu'avec le temps, ces doutes s'envoleront. Ca vaudrait mieux, disons. J'ai peur. Peur de l'échec. Peur que mon échec en médecine se transforme en échec en psychologie, qu'il me poursuive, qu'il me hante.
Oui, parce que la médecine me fait encore de l'oeil. Parfois je me dis que je n'ai pas tout fait pour réussir. J'aurais pu et j'aurais, peut-être, dû me réinscrire cette année et recommencer à zéro, pour tenter de m'approcher de mon rêve. Je ne sais pas... Ce qui m'a poussée à ne pas le faire, c'est cette foutue peur. De l'échec, évidemment. J'ai baissé les bras, oui, comme les lâches. Trop tôt, beaucoup trop tôt. J'ai laissé mon rêve filer vers les étoiles, sans essayer de tendre la main pour le retenir... Quoi qu'il en soit, je me suis dirigée vers mon plan B et j'espère que l'année prochaine, je pourrais vous dire que j'ai dompté l'échec, que la psychologie me passionne bien plus que la médecine, que j'entrerai en deuxième année confiante et sûre de moi, de mon choix et de mon avenir professionnel.
Ayant modifié mes disponibilités au travail pour les adapter à mon année scolaire, je ne travaille plus que le jeudi. Cette dernière semaine de 'vacances' était placée sous le signe du 'jenefaisrien' ou presque. J'en ai profité pour rentrer chez moi, en Valais,et rester un peu avec ma maman. Mercredi j'ai eu la joiiiiiiie de participer à un cours obligatoire de conduite. Oui parce qu'en Suisse, en étant jeune conducteur, nous avons un permis à l'essai pendant 3 ans. Années durant lesquelles presque aucun accident ne nous est autorisé sous peine de voir notre permis s'envoler. Et bien sûr, nous devons participer à deux cours obligatoires chers, trèèèèès chers, qui finalement ne nous apprennent pas grand chose. Voilà pour la petite histoire.
Pour profiter de mes ultimes moments de liberté, je suis sortie samedi soir avec une partie du groupe de copines que nous sommes. Un groupe de 6 filles toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. Mes meilleures amies, quoi. Nous sommes donc sorties en petit comité, à 3, boire un verre dans le seul bar plus ou moins branché de notre ville. Des discussions, des rires, etc. Une bonne soirée, comme toujours lorsque nous sommes ensemble.
Merci à toi pour tes mots doux. Que je puisse faire voyager avec mes mots est probablement le meilleur compliment que tu puisses me donner!