Mardi 15 février 2011 à 15:13

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Un mois, plus même, que je n'ai plus écrit ici. Dire que je n'ai pas eu le temps serait mentir puisque je suis en vacances depuis deux semaines et demies. La flemme peut-être. Ou plutôt l'envie de profiter de chaques moments de liberté. Bref, quoi qu'il en soit, beaucoup de choses se sont passées depuis.

Il y a un peu plus d'un mois, le samedi 8 janvier 2011, après avoir passé une journée à étudier à la bibliothèque (pour changer, j'ai envie de dire), je suis rentrée chez moi. Je me suis assise devant un bon plat de tortellinis préparé par ma maman. Et là, d'un seul coup, je me suis sentie horriblement mal. J'étais incapable de tenir ma fourchette, encore moins de manger quoi que ce soit. Ni même de tenir ma tête droite. Le pire, je crois, c'était cette impression que je ne saurais vraiment décrire. C'était comme si mon coeur se déplaçait, comme s'il sautait dans ma poitrine. Mes parents, bien sûr, se sont affolés. D'autant plus, que lorsque ma tante, qui est infirmière, est arrivée, je ne sentais plus mon bras gauche. Ma mère, évidemment, n'a rien trouvé de plus rassurant à me dire que crise cardiaque. Merci maman. C'est donc aux Urgences que j'ai fini ma soirée. J'ai eu droit à des tas d'examens, dont un ECG et une prise de sang qui ont pu écarter l'embolie pulmonaire et la crise cardiaque. Juste une tachycardie sinusale. Rien de grave, si ce n'est le fait que mon coeur battait à 157, au lieu des 60 à 80 pulsations que nous sommes censés avoir en temps normal. Je suis sortie de là bourrée de médicaments qui m'ont rendue stone pendant plus d'une semaine. Sensation des plus désagréable quand on a encore des examens à travailler, des tonnes de matière à apprendre. Même si selon les médecins des Urgences, ce n'était rien de grave, mon médecin-traitant m'a envoyée chez un cardiologue. Autant vous dire que je me suis sentie conne quand je suis entrée dans la salle d'attente. J'étais entourée de personnes âgées qui semblaient très étonnées de voir quelqu'un de si jeune entrer. C'est vrai, qu'en règle générale, à 20 ans, les problèmes de coeur nous viennent principalement de l'amour, de nos désillusions et compagnie. On m'a donc découvert un souffle fonctionnel. Rien de grave; mon frère a le même problème depuis sa naissance, et 17 après, il est toujours en vie et n'a encore eu aucun désagrément suite à cela. Aux dires du cardiologue, beaucoup de jeunes en souffreraient sans jamais s'en rendre compte. Le seul soucis, c'est que pour se ''soigner'' (il n'est pas nécessaire de se soigner, car le souffle apparaît-disparaît selon les périodes de la vie plus ou moins stressantes auxquelles nous sommes confrontés), il faut COURIR une trentaine de minutes par jour. Or, je déteste plus que tout la course. Ironie, bonjour. Je ne m'y suis pas encore mise, mais promis à la rentrée, dans une semaine, je m'y mettrai... On ne peut pas uniquement faire ce que l'on aime dans la vie. Pas vrai ? 

Une dizaine de jours après cet incident, je passais mon premier examen. Et une semaine après celui-ci, le deuxième. Je n'arrive pas à savoir s'ils se sont bien passés ou non. Je préfère ne rien dire, je ne voudrais pas me faire de faux espoirs. Les résultats seront publiés dans la semaine...

Et puis, l'ambiance dans notre appartement n'a point changé depuis la dernière fois. Etant donné que je n'y suis allée que les jours avant mes examens, je n'ai pas été ''victime'' de l'irrespect de notre cher coloc. Il s'en est pris à R., notre troisième coloc. Une fête jusqu'à trois heures du mat, alors que R. commençait ses examens le lendemain, le four cassé, un troisième trou dans un mur, le meuble à chaussure cassé, des verres bisés. Le tout, dans un appartement complétement rénové avant qu'on emménage. Et le pire, je crois, c'est le fait que des amis à lui sont allés dormir dans nos chambres alors qu'on était absent et sans même nous avertir. Je ne sais pas, peut-être suis-je trop excessive, mais il me semble qu'une chambre est un lieu privé, intime. A vrai dire, ce qui m'irrite le plus, c'est le fait qu'on ne peut plus avoir confiance en lui, plus du tout. Il fait tout derrière notre dos et agit comme s'il était le roi et nous les sujets, comme s'il était le propriétaire du lieu et nous les femmes de ménage. Moi qui le prenait pour un ami, presque comme mon meilleur ami... Je suis déçue car j'ai découvert une facette de lui que je ne connaissais pas. Une facette qui me dégoûte. Une facette qui me blesse. Une facette qui, par dessus tout, détruit notre amitié.

Je terminerai sur une note un peu plus joyeuse. Dans quatre semaines et quatres jours, mon Homme en aura fini avec l'armée et la caserne. 19 mars, je t'attends avec impatience !
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